Catégorie : Entretien d'embauche

5 questions qu’un recruteur peut vous poser pour détecter vos qualités de gestion des priorités

  1. Pourriez-vous me parler d’une occasion où vous avez dû vous occuper de plusieurs projets simultanément ? De quelle manière avez vous organisé votre emploi du temps ? Quel a été le résultat ?

Ce à quoi le recruteur sera attentif → Vous appliquez un processus clair et proactif pour gérer votre temps, par exemple bloquer les dates dans son calendrier, élaborer une liste de choses à faire et confirmer les échéances.

2. Parlez-moi d’un projet que vous avez planifié. Comment avez-vous organisé et programmé les tâches ?

Ce à quoi le recruteur sera attentif → Une approche méthodique de la planification et une autodiscipline rigoureuse quant au respect des échéances et à la réalisation d’un projet

3. Décrivez une situation où vous vous êtes senti stressé ou submergé. Comment avez-vous géré cela ?

Ce à quoi le recruteur sera attentif → Des signes montrant que vous parvenez à rester calme et concentré en planifiant ses tâches et en établissant des priorités, mais que vous êtes aussi capable de déléguer des tâches pour alléger votre charge de travail

4. Donnez-moi un exemple de situation dans laquelle vous avez délégué une tâche importante avec succès.

Ce à quoi le recruteur sera attentif → Vous savez déléguer pour être plus efficace. Les candidats qui savent gérer efficacement leurs priorités vérifient que les échéances et les attentes sont clairement définies.

5. Comment déterminez-vous un délai raisonnable pour effectuer une tâche ?

Ce à quoi le recruteur sera attentif → Des signes montrant que vous réfléchissez attentivement à la répartition de son temps et que vous cherchez à trouver le juste équilibre entre bâcler le travail et être trop perfectionniste.

Lydia Zunino. 7 mars 2022

Prêtez une grande attention aux questions que vous poserez aux recruteurs, elles en disent beaucoup sur vous !

Les questions que vous poseraient en entretien donnent aux recruteurs une idée de vos valeurs, de vos centres d’intérêt et de vos priorités.

Exemples de questions que vous pouvez poser à un recruteur :

Quelle est la plus grande opportunité de cette fonction ?

Quelle est sa difficulté majeure ?

Comme est défini un travail de qualité à ce poste ?

Si vous pouviez décrire votre équipe en 3 mots, quels seraient-ils et pourquoi ?

Quel genre de personne travaille le mieux dans cette équipe ?

Comment l’entreprise a-t-elle déterminé sa mission ?

Pourquoi dit-on que votre entreprise est ceci et cela ?

Lydia Zunino. 7 mars 2022

Suite et fin… « Do you speak english ? » : les erreurs à ne pas commettre !

Vous avez un entretien et vous savez qu’il y a de fortes chances qu’il se passe en anglais ?

La tension commence à monter et vous stressez.

Allez-vous réussir à trouver vos mots ? Est-ce que vous allez pouvoir faire une bonne impression et avoir le job, même si votre anglais n’est pas totalement parfait ?

Les erreurs à ne pas commettre et les questions que vous devez absolument préparées pour être beaucoup plus à l’aise lors de l’entretien.

 🚫 Erreur n°1 : se sur-évaluer

Vous devez être capable de bien évaluer votre niveau d’anglais : ce niveau doit être en cohérence avec le niveau que vous avez indiqué dans votre CV.

 Il n’y a rien de pire qu’un recruteur qui pense avoir un candidat totalement bilingue en face de lui et qui découvre que vous êtes totalement incapable de vous bredouiller quelques mots ou que vous laissez de grands blancs quand vous parlez.

Le recruteur peut penser que vous n’êtes pas très fiable et que tout ce que vous avez dit dans votre CV est faux…

Il est donc très important de savoir évaluer correctement votre niveau d’anglais. Le but n’est pas non plus de se sous-évaluer, mais d’indiquer un niveau qui se rapproche au plus de ce que vous êtes capable de faire.

🚫 Erreur n°2 : répondre en français

Lorsque le recruteur commence à discuter avec vous en anglais il faut que vous switchez tout de suite aussi en anglais.

Il n’y a rien de pire qu’un recruteur qui puisse penser « l’anglais fait peur à ce candidat et il n’est pas à l’aise avec l’exercice ».

Lancez-vous tout de suite et répondez en anglais même si vous faites quelques erreurs de grammaire ou des fautes de syntaxe ce n’est pas grave !

L’important dans cet exercice, est de vous faire comprendre, de montrer que vous êtes motivé.e et que vous êtes capable de tenir une conversation.

🚫 Erreur n°3 : Faire du hors-sujet…

Quelquefois le candidat ne trouve pas ses mots et se retrouve perdu face à des mots spécifiques liés au secteur d’activité ou au métier.  

La clef de la réussite pour ne pas se retrouver dans cette situation :

  • Lister 20, 30 à 50 mots simples et techniques professionnels utilisés dans le domaine, le métier et révisez-les !! Vous devez les connaître par cœur avant votre entretien.

Cela vous fera gagner du temps et vous enlèvera un stress inutile. Votre conversation sera beaucoup plus fluide et le recruteur sera impressionné.

✅ Bonus conseil : Préparez vos questions en anglais !

Lorsque vous avez un entretien en français, il est important de se préparer à toutes éventualités de questions qui seront abordées.

Quand c’est en anglais, il est encore plus important de vous préparer !

Comme ce n’est pas votre langue maternelle, vous risquez d’avoir encore plus de mal à organiser votre pensée.

Vous pouvez préparer quelques questions types :

  • Tell me about yourself 
  • Tell me about a past experience
  • What is your greatest success ?
  • Why are you interested in this job ?
  • Why do you expect in this position ?
  • Why are you the ideal candidate for this position

🙌PRACTICE IS KEY ! 🙌

22 février 2022 – ACL

La plus grande erreur commise par les candidats quand on leur demande « pourquoi vous et pas un autre candidat ? »

Réponse : Commencer par parler de VOUS !

Restez modeste… Les recruteurs n’aiment pas les candidats prétentieux…

Cette question est une invitation à vous vendre, c’est comme si le recruteur vous demandait : « J’ai besoin d’être convaincu, c’est le moment d’abattre vos atouts et de vous démarquer de vos concurrents ! »

L’erreur souvent commise par la plupart des candidats :

« Je suis très motivé(e), sérieux(se) et les missions et l’entreprise m’intéressent beaucoup »…

A travers cette question, le recruteur cherche en fait à savoir si vous avez bien compris le poste !

Il faut d’abord parler du poste, et ensuite de VOUS par rapport au poste :

Les DON’T :

🚫 Répéter vos qualités (surtout si le recruteur a déjà abordé la question « Citez-moi 3 qualités, 3 défauts » …)

🚫 Se déclarer « le/ la meilleur/e » par statut :

Exemple : «Je suis le meilleur pour ce poste » ou « Je suis le meilleur candidat, parce que … ».

C’est une très mauvaise réponse… Ces réponses ne veulent rien dire et ne prouvent rien.

Au pire, vous pouvez dire « Je pense être l’un des meilleurs à ce poste/dans ce domaine parce que…» et apporter des réponses par des exemples concrets.

🚫 Sortir des phrases bâteaux, des descriptifs creux….

🚫 Ne pas répondre à la question :  « Je n’ai pas la réponse à cette question »

Un excès d’honnêteté n’est pas non plus l’attitude à adopter… Cette réponse ne sera pas du tout satisfaisante pour le recruteur qui vous demande pourquoi il devrait vous choisir vous et pas un autre.

90% des employeurs vous poseront cette question en entretien. Si vous n’avez pas de réponse, cela va lui montrer que vous n’avez pas préparé l’entretien.

Le but de cette question est de VOUS DEMARQUER des autres candidats !

Les DO :

✅ Montrez que vous avez bien compris le poste

✅ Montrez en quoi le poste vous correspond avec un ou des exemples précis

Exemple :

  1. Merci pour cette question
  2. Lors de nos échanges, vous avez beaucoup insisté sur le fait que vous recherchez le candidat/e apte à ….
  3. Il se trouve que dans le poste X j’ai … OU il se trouve que lors de mes études que j’ai ….
  4. Quand je suis parti(e), résultat 1, résultat 2

A travers votre/vos exemple(s), vous pouvez mettre en avant :

  • Votre expérience dans le secteur d’activité
  • Vos précédentes formations
  • Vos compétences techniques
  • Vos compétences relationnelles
  • Vos principales réalisations ou réussites
  • Votre connaissance dans l’exécution de certaines tâches ou fonctions

Plus vous donnerez d’exemples concrets plus vous vous démarquerez ! Le recruteur a besoin d’être ra-ssu-ré !

Pour répondre d’une manière convaincante, faites une réponse courte. Rappelez-vous, le pitch de présentation ne doit pas durer plus d’1 minute 30, il en est de même pour cette question, sinon vous risquez de perdre l’attention du recruteur.

Une bonne préparation en amont est la clé de la réussite !

N’oubliez pas de croire en vous, de ne rien lâcher et d’être professionnel.

GO GO GO 🤜 🤜 🤜

21 février 2022 – ACL

Spécificités de l’entretien d’embauche en protection juridique

  • Les sociétés de protection juridique proposent un grand nombre d’annonces qu’il s’agisse des postes de stagiaires ou d’un recrutement en CDD ou CDI.
  • Que le poste soit au service de l’information juridique ou au sein d’un département gestionnaire de sinistre les attendus sont un peu différents des postes dans d’autres structures.
  • Vous verrez souvent dans les annonces que le prérequis est d’avoir suivi un cursus en droit privé, or beaucoup de publicistes peuvent prétendre à un poste de juriste en protection juridique, car ce qui compte réellement c’est votre habileté à manier la règle juridique.

Qu’est ce que la protection juridique et quel est le profil du juriste qui travaille dans cette spécialité ?

Les compagnies d’assurance ont toutes un service qui gère les litiges rencontrés par leurs assurés ou sociétaires.

Ces litiges sont gérés dans le cadre de garanties ou de contrats de protection juridique. Il s’agit de garanties quand la protection est prévue dans le cadre d’un contrat support (assurance auto, habitation par exemple).

On parle de contrat de protection juridique quand ce dernier est un contrat autonome. La différence se jouera souvent dans le niveau des prestations.

Le contrat proposant une protection plus étendue et plus large que la garantie.

Les domaines couverts par la protection juridique sont divers et variés. Il peut s’agir de litiges liés au voisinage, au droit de la consommation, droit des sociétés ou bien d’autres domaines encore.

Aussi, le juriste de protection juridique peut-être plus que dans d’autres matières doit être un véritable caméléon du droit.

Concrètement lors d’un entretien d’embauche cela donne quoi ?Concrètement lors d’un entretien d’embauche cela donne quoi ?

Votre entretien en protection juridique commence comme tous les autres par votre présentation. Il est donc primordial de la travailler et de mettre en avant les diverses compétences acquises lors de votre cursus universitaire afin de montrer toute l’étendue de vos connaissances.

La deuxième partie de l’entretien est sans doute la plus importante est souvent formulée sous forme de test. L’idée est de vérifier que vos connaissances juridiques sont suffisamment ancrées pour vous permettre de procéder à l’analyse correcte des conditions générales et/ou particulières.

En effet, un cas pratique vous est soumis et dans la majorité des cas celui n’a que pour but de vérifier que vous savez lire un contrat d’assurance et en faire application.

Le premier point sur lequel votre attention doit être portée est la validité de la garantie. Dit autrement vous devez vous assurez que cette dernière est bien acquise par l’adhèrent.

Voici quelques cas, ne constituant pas une liste exhaustive des éléments que vous pouvez être amené à vérifier.

Le moment de la survenance du fait générateur ne doit pas être antérieur à la souscription du contrat ou encore les conditions de survenance du litige doivent être couvert par le contrat. Certain contrat exclus les litiges relatifs à l’état des personnes (le divorce par exemple).  Ainsi, autant vous dire que si vous passez à côté de cet élément les chances de succès de votre entretien sont fortement compromises.

Un second point qui revêt une importance primordiale concerne les souscripteurs du contrat, vous devez vérifier que la personne en présence est bien couverte par le litige. Par exemple, certains litiges provoqués par un membre de la famille de l’assuré ne sont pas couverts.

Enfin, un dernier point tout aussi essentiel est votre capacité à connaitre les modes de résolutions amiables d’un litige. Un réflexe très juridique face à un litige est de penser procédure. Or, bien avant d’arriver au stade judiciaire, un litige peut se résoudre à l’amiable et autant se le dire, le « graal » pour les sociétés de protection juridique est de réussir à résoudre leurs affaires à l’amiable. En effet, une résolution amiable d’un litige est à la fois un gain financier et un gain de temps, soit un gage de satisfaction des clients.

Le cheminement classique de la résolution d’un litige en protection juridique est le suivant :

  1. Rédaction et envoi d’une lettre de mise en demeure pour demander à l’adversaire de s’exécuter dans un délai de 8j à peu près, cela peut aller au-delà dans certains cas, par exemple en matière de travaux de remise aux normes.
  • Si cette démarche est restée infructueuse l’envoi d’un dernier avis avant poursuite est l’étape suivante, environ une dizaine de jour après la mise en demeure. Selon, les sociétés l’usage est d’un ou deux envois de dernier avis avant poursuite.
  • Enfin, si cela n’a toujours rien donné un recours possible à un expert (automobile, bâtiment…) ou un conseil peut être envisagé avant de saisir la juridiction compétente.
  • Dans l’hypothèse où ces démarches auraient fonctionnées, la rédaction d’un protocole d’accord mettant fin au litige est aussi envisageable.

Vous l’aurez compris la maîtrise de la partie résolution amiable d’un litige est indispensable.

Quelles qualités sont nécessaires pour être un « bon juriste » en protection juridique ?

Les échanges qu’ils soient avec les assurés, les adversaires ou même les experts se font essentiellement par téléphone mais aussi par mail. Il faut donc être à l’aise à l’oral et avoir de bonnes capacités rédactionnelles.

De bonnes capacités d’analyses et une certaine proactivité sont aussi nécessaires. Les domaines d’intervention étant divers et variés, le juriste doit savoir mener les recherches nécessaires à la résolution d’un dossier. Il doit savoir mobiliser ses connaissances pour parvenir à une solution acceptable pour l’assuré.

Pour finir, un certain sang froid est aussi à avoir car il existe des assurés qui sont totalement déconnectés des réalités juridiques ou pire encore qui pensent en maîtriser les subtilités. De fait, il faut pouvoir canaliser ces derniers et rassurer les autres.

Le stage en protection juridique est très formateur en ce sens qu’il permet de voir des pans parfois inexplorés durant un cursus et permet de se familiariser avec les différentes matières du droit. De même, il existe des protections juridiques qui permettent à leurs juristes d’aller plaider certains dossiers devant le tribunal de commerce. En somme, un grand nombre d’éléments qui permettent de sortir avec de belles compétences de votre stage.

Vous avez maintenant toutes les clés pour réussir votre entretien, donc à vous de jouer !